Ingrédients à bannir de ses cosmétiques épisode N°3 : BHA et BHT

Première publication le 30 mars 2017 sur le sujet – mise à jour le 20/06/2025
Le BHA (Butylhydroxyanisole) et le BHT (Butylhydroxytoluène), sont des antioxydants synthétiques qui sont utilisés comme conservateurs dans les rouges à lèvres et les lotions ou produits hydratants, ainsi que dans de nombreux autres cosmétiques.
- Selon le site « Que choisir » le BHA se fait rare dans les produits cosmétiques. Et heureusement !! En effet, le Centre international de recherche contre le cancer (Circ) le classe comme « cancérogène possible ». Il serait aussi toxique pour la reproduction et il est considéré comme perturbateur endocrinien.
- Le BHT est aussi utilisé comme antioxydant et beaucoup utilisé pour remplacer le BHA. Mais ils font partie de la même famille ! L’Anses a donc saisi les autorités européennes pour que soient réévalués ses effets sur le système hormonal, la reproduction, ainsi que son éventuelle action cancérogène.
Selon un site canadien (https://fr.davidsuzuki.org) dont le lien sur le sujet n’existe plus en 2025, une exposition à long terme à de fortes doses de BHT est toxique pour les souris et les rats, causant des problèmes au foie, à la glande thyroïde et aux reins, et nuisant au fonctionnement des poumons ainsi qu’à la coagulation du sang (4). Le BHT peut favoriser l’apparition de tumeurs dans certaines situations (5). Certaines données limitées laissent suggérer que de fortes doses de BHT pourraient simuler l’œstrogène (6), l’hormone sexuelle femelle primaire, ainsi qu’empêcher l’expression des hormones sexuelles mâles (7), ce qui entraînerait des effets néfastes en matière de reproduction.
Les références (4), (5), (6) et (7) vont certainement références aux résultats d’études publiées et cités dans l’article, mais malheureusement je ne peux vous les citer ici.
Dans son livre « La vérité sur la cosmétique« , Rita Stiens, affirme que ces deux produits peuvent être remplacés sans problème par l’antioxydant naturel Tocophérol (vitamine E) et qu’il n’a aucune raison de continuer de les utiliser. (page 326, si vous souhaitez retrouver ce propos dans son livre).